Tradition in construction from 1990. with more than 300 clients.

Bail et suite

Bail du Parc d’Ourville 11 octobre 1710

[Archives départementales de la Manche, 5 E 11846]

« Le Samedy avant midy onzième jour d’octobre mil sept cent dix, au manoir du Parc d’Ourville, par devant David Roger, notaire royal pour le siège de Saint-Sauveur-le-Vicomte et dépendances

« Noble dame Catherine Du Fay, veuve de messire Jacques Alexandre de Pierrepont, seigneur et patron de Pierrepont, Ourville et autres lieux, demeurante de présent audit manoir du Parc d’ourville… a baillé pour six années commencées du jour Saint-Michel et finir à pareil jour les six années de jouissance accomplies à Me Jean et Guillaume Chuquet frères, laboureurs de la paroisse de Saint-Pierre d’Arthéglise…

« les maisons et terres qui composent la ferme dudit lieu du Parc ou Manoir d’ourville comme en a joui ladite dame l’année présente à l’exception de la grande maison manable où elle demeure, cours et boelles de derrière, l’écurye, charterie, grenier dessus de la grange tenant à la chapelle, le jardin à pommiers, celluy de la Fontaine, les héritages estant de l’autre costé de la ( ?) dempar la rue qui va à Saint-Sauveur-le-Vicomte que ladite dame se réserve pour disposer à sa volonté, avec le jardin potager où est situé le colombier dont le poullier (1) demeurera seulement au preneur, estant compris au présent toutes les autres maisons de ladite ferme ainsy que toutes les terres qui en dépendent plus outre tant en labours, herbages que prairyes sans autre exception que le contenu cy dessus.

« Lesquelles maisons comprises au présent ladite dame sera tenue mettre en réparation de couverture à charge par lesdits preneurs après ladite réparation de les entretenir de la couverture l’eau hors et les rendre en pareil estat. Pour iceux héritages, labours ou herbages faire paistre ou faucher les prairyes en tant qu’il est accoustumé ».

L’entretien des haies et clôtures, l’émondage des arbres étaient à la charge des preneurs qui disposaient du bois « pour leur chauffe ».
L’entretien du moulin en « grosses réparations » était à la charge de « ladite dame ».
Bail moyennant 1300 livres par an payables en 4 termes égaux : Noël, Pâques, Saint-Jean-Baptiste et Saint-Michel.

(1) poullier : amas de fiente des pigeons, qui, mélangée à d’autres amendements était utilisée pour fertiliser les terres.

Bail de la Tourelle à Saint-Lô d’Ourville 19 septembre 1706

[Archives départementales de la Manche, 5 E 11955]

Reconnaissance, par devant Thomas Manger, notaire royal héréditaire pour le siège de Saint-Sauveur-de-Pierrepont, du bail sous seing privé passé le 15 janvier 1706.

Catherine du Fay, veuve de Jacques Alexandre de Pierrepont, baillé à titre de loyer et fermage et prix d’argent pour 6 années commencées à la Saint-Michel en septembre dernier passée à Nicolas et Jacques Flambard, de Saint-Pierre-d’Arthéglise, un tènement de maisons et héritages sis à Saint-Lô d’ourville appelé La Tourelle, se consistant en :

Une maison manable, chambres, greniers, cellier, pressoir, granges et étables, jardin potager, cours et boelles y joignant.
Une Pièce nommée la Devant des Coutures,
Le Clos de la Salle,
La Fossette,
La Courte Pièce,
La Petite Prairie,
La Longue Pièce,
Le Jardin à Jan,
Les Goupillers,
Le Pré de la Couture,
Le Champ Jan,
Le Jardin Flambard,
La Basse-Croutte,
Le Jardin Meslin,
Le Jardin Brûlé,
La Fossarderie,

Pièces de terre tant en prairies que terres labourables et herbages.

Les héritages appelés La Meslerie : maisons à usage de grange avec un petit jardin potager, cours et boelles.

Bail fait pour 600 livres par an payables en quatre termes Saint-Michel, Noël, Pâques et Saint-Jean-Baptiste.

Bail de la Ferme d’Huanville 30 novembre 1709

[Archives départementales de la Manche 5 E 11955]

Par devant Thomas Mauger, notaire royal héréditaire pour le siège de Saint-Sauveur-de-Pierrepont, Catherine du Fay, veuve de Jacques Alexandre de Pierrepont, baille pour 6 années à compter du jour Saint-Michel dernier à Guillaume et Michel Le Monnier père et fils, de Saint-Lô d’Ourville, la ferme de Huanville se constituant en maison manable avec le grenier dessus, grange, étable, boulangerie, cours et boelles, jardin potager avec 12 pièces de terre (1) tant labourables que prairies entretenant ensemble séparées de haies et fossés, une petite pièce appelée le pré de la Tour, une autre petite pièce attenant appelée le Petit Traversain, le tout de tant qu’il se contient.

Bail pour 300livres par an payables en 4 termes : Saint-Michel, Noël, Pâques et Saint-Jean-Baptiste.

(1) Les noms des pièces de terre ne sont pas indiqués.

Biens appartenant aux héritiers de Robert, marquis de Pierrepont, seigneur du Parc d’Ourville, tenus de l’abbaye de Lessay.

[Extraits du « journal des rentes foncières dües à la cy devant Baronnie d’Avarville dépendante de la cy devant abbaye de Sainte Trinité de Lessay pour la verge et prévôté d’Avarville pour le terme Saint-Michel et autres ensuivant pour l’année mil sept cent quatre vingt neuf et mil sept cent quatre vingt onze » (Archives Nationales S 3303 2)]

Fief au Riquetet n°172. Les héritiers du seigneur comte de Thère, écuyer, héritier du seigneur marquis de Pierrepont, écuyer, représentant Guillaume Le Griffon : 4 boisseaux de froment, 2 pains, 2 guelines, 20 œufs.

Fief au Planquais n°179. Les héritiers du seigneur comte de Thère, écuyer, héritier du seigneur comte de Thère, écuyer, héritier du seigneur marquis de Pierrepont, écuyer : 6 boisseaux de froment, 24 boisseaux d’avoine, 4 sous en argent, 2 pains, 2 chapons, 20 œufs.

Fief au Digier n°197. Les héritiers de Jacques Alexandre de Pierrepont, écuyer, acquéreur par décret des héritages de Jullien Vauttier et les héritiers Charles et Martin Levart : 5 boisseaux de froment, 3 pains, 3 guelines, 30 œufs.

Fief Jouxtel n°201. Les représentants Jacques Alexandre de Pierrepont, écuyer, acquéreur par décret des héritages de Jullien Vauttier : 4 boisseaux de froment (l’aînesse du fief est une pièce de terre nommée le clos Cornu).

Fief Richard de la Mer n°212. Les héritiers du seigneur comte de Thère, héritier du marquis de Pierrepont, représentant Charles Le Monnier : 21 boisseaux de froment, 5 pains, 5 guelines, 50 œufs.

Vente du Parc d’Ourville (1) 4 brumaire an VII (25 octobre 1798)

« L’an Sept de la République française, le quatre Brumaire, après midy, devant le notaire public au département de la Manche résidant à Valognes, soussigné.

« Fut présente Anne-Eustache-Rose-Charlotte Osmond, domiciliée en la commune de Golleville, canton de Saint-Sauveur-sur-Douve, laquelle avec promesse de garantie et faire valloir de tous troubles, éviction et empêchements quelconques, a par le présent volontairement vendu au bénéfice de Jean François Coquoin, domicilié commune de Bricquebec, présent et acceptant.

« Une terre et ferme nommé la terre du Parc d’Ourville consistant en maisons à divers usages, cour, moulin à eau, étang, jardins, terres labourables en plusieurs pièces plantées en pommiers, herbages prairies, bois taillis et enfin tout ce qui compose ladite ferme en toutes circonstances et dépendances ainsi qu’en jouit Jacques Lelion et qu’en ont joui les précédents fermiers, laditte terre de contenance d’environ deux cent trente vergées d’herbage et prayries au surplus, sans en rien excepter ni retenir avec tous droits attachés sans fourniture ni répétition de même, pour par l’acheteur avoir et posséder ladite la totalité de ladite terre du Parc d’Ourville avec ce qui en dépend et y est attaché à compter de ce jour qu’il en est fait propriétaire et demeure subrogé aux droits et actions de la venderesse sans novation et à l’égard de la jouissance. Il l’a prendra en l’an douze aux époques des huit vendémiaire et cinq nivose (2), ainsi qu’a le droit de l’avoir le fermier actuel. Duquel ledit acquéreur recevra le prix de la jouissance le restant de sa durée à commencer par le terme du 5 nivose prochain (3) et ainsi de suite au lieu et place de la venderesse qui se réserve seulement les termes du 8 vendémiaire dernier et antérieures (4), et pour s’en faire payer le bail actuel lui est resté aux mains à promesse d’en aider l’acquéreur au besoin et de lui remettre lorsqu’elle sera remplie des deux termes réservés.

« Ce fait à la charge par ledit citoyen Coquoin de payer en l’acquit de la venderesse et aux personnes qu’elle pourra indiquer par désignation ou à elle même, les rentes ci-après, savoir :

1°- Trois cent quarante cinq francs d’une part,
2°- Cent francs d’autre,
3°- Vingt six francs encore d’autre,
4°- et enfin vingt pots de froment.

« Toutes ces rentes courrent sur le compte de l’acquéreur qui en payera les premiers arrérages échéants à partir du huit vendémiaire dernier et ainsi de suitte.

« Sous ces conditions et en outre est faite moyennant quarante mille francs quitte et francs deniers allant à la venderesse ès mains de laquelle il a été précédemment payé en monnaie métallique vingt mille francs ainsi déclaré et reconnu et les autres vingt mille francs ont été présentement payés aussi en monnaie métallique par ledit citoyen Coquoin, touchés et reçus à l’instant en présence de moi dit notaire et des témoins soussignés par ladite venderesse qui à ce moyen a dit être contente et bien payée, pour quoi à la garantie ci-devant stipulée elle a obligé tous ses biens présents et à venir.

«Lecture faitte, ont signé avec moi à la présent demeurée pour registre, fait et passé audit Valognes en la maison du citoyen La Bretonnière (5) Rüe J.J. Rousseau en présence de Henry Gabriel Lefebvre de Montressel (6), demeurant à Saint-Sauveur-sur-Douve, et Pierre Alexandre Thomas Marcotte, demeurant à Périers, témoins soussignés.

Cinq mots rayés nuls

Charlotte Osmond Coquoin (avec paraphe)
Lefebvre Montressel Marcotte
Langlois, notaire

« Enregistré à Valognes, 9 brumaire an VII de la République
Reçu dix neuf cent quatre vingt quatre francs
Héneaux »

(1) Archives départementales de la Manche, 5 E 15112
(2) 8 vendémiaire an XII = 1ier octobre 1803
5 nivose an XII = 27 décembre 1803
(3) 5 nivose an VII = 25 décembre 1803
(4) 8 vendémiaire an VII = 29 septembre 1798
(5) Hôtel de Briges, dit Sainte-Suzanne de Foucault, de La Gretonnière, situé avant 1944 au 57 rue de Poterie (emplacement du 25 rue de Poterie actuel) détruit en 1944.
(6) Henry Gabriel Lefèvre de Montressel (1756-1829), dit le chevalier de Montressel, parrain de Jules Barbey d’Aurevilly.

Tombeau d’Anne Eustache Charlotte Rose d’Osmond Médavy à Golleville

Anne Eustache Charlotte Rose d’Osmond Médavy, dernière dame du Parc d’Ourville épouse de Charles Adolphe de Mauconvenant, marquis de Sainte-Suzanne, est décédée le 20 août 1813 au château de La Bretonnière à Golleville et elle a été inhumée dans le cimetière de cette paroisse. Sa sépulture est située au nord de l’église, dans l’angle de la côtière nord de la nef et du mur ouest du clocher.

Sur le dessus du tombeau, à la suite d’une première ligne illisible, on lit encore (1) :

« …D’Anne Charlotte
Rose d’Osmond
De Sainte Suzanne
Décédée le [20
Août 1]8[13]

Requiescat in Pace »

Quatre lignes en petits caractères en très mauvais état sont illisibles.

A la tête du tombeau (paroi ouest) on lit :

« Ma reconnaissance consacre
cette pierre à celle dont la
bonté protégea ma Jeunesse
et qui repose ici dans la paix
du Seigneur »

(1) Relevé fait le premier avril 2002.

Armoiries des seigneurs du Parc d’Ourville

Argences :
De gueules à la fleur de lys d’argent

Collibeaux de Criquebeuf : Burelé d’argent et de gueules de dix pièces à la quintefeuille de sable brochant sur le tout. Jeanne de Missy, dame du Parc, épouse de Collibeaux de Criquebeuf : D’azur à un aigle à deux têtes d’or couronné de même.
SEIGNEURS DU PARC

ARGENCES

Collibeaux de CRIQUEBEUF

Jeanne de MISSY épouse de Collibeaux de Criquebeuf

Charlotte de Carbonnel

LA RIVIERE

Jehan d’Argouges :
Ecartelé d’or et d’azur à trois quintefeuilles de gueules brochant sur le tout. Devise : « A la fé je croys ».
Charlotte de Carbonnel, épouse de Jehan d’Argouges :
Coupé de gueules et d’azur au premier chargé de deux besants d’argent semés d’hermines et en pointe un besant de même semé d’hermines.

Clamorgan :
D’argent à l’aigle éployée de sable becquée et armée d’or.

Les armes de Thomas de Clamorgan, seigneur du Parc, sont celles ci-dessus. Ce sont les armes de la branche aînée (seigneurs de Rauville-la-Place et de Sainte-Mère-Eglise) dont il fait partie.
L’aigle au vol abaissé de sable est celui des branches collatérales de Taillefer, de Carmesnil et de Grattechef.

La Rivière :
D’argent à trois tourteaux
de sable

François de La Rivière, seigneur du Parc en 1523 :
D’argent à trois tourteaux de sable chargeant un écartelé d’Argences et d’Estouteville.
Argences : de gueule à la fleur de lys d’argent.
Estouteville : burelé d’argent et de gueules de dix pièces au lion de sable brochant sur le tout, armé, lampassé et couronné d’or.

Jeanne de Briqueville, épouse de Bertrand de La Rivière :
Pallé d’or et de gueule de six pièces

Marguerite du Mesnildot, épouse de Jacques de la Rivière :
D’azur au chevron d’argent accompagné de trois croix d’or

Thieuville :
D’argent à deux bandes de gueules côtoyées de sept coquilles de même posées deux, trois et deux

Pierrepont :
D’azur à trois pals d’or au chef de gueules.

Catherine du Fay, épouse de Jacques Alexandre de Pierrepont :
De Gueules à la croix d’argent cantonnée de quatre molettes du même.

Anne Victoire de Saint-Chamans, épouse Robert, marquis de Pierrepont :
De sinople à trois fasces d’argent, en chef au bord de l’écu une dentelure d’argent.

Angélique Marie de Surirey de Saint-Rémy, deuxième épouse de Robert :
De sable au chevron d’argent accompagné de trois fleurs de lys d’or.

Thère :
D’argent fretté d’azur au franc quartier de gueules.

Marie Marguerite Rose de Harcourt, épouse de Charles François de Thère :
De gueules à deux fasces d’or.

Osmond-Médavy:
De gueules au vol d’hermines.

Adolphe Charles de Mauconvenant, marquis de Sainte Suzanne, époux d’Anne Eustache Charlotte Rose d’Osmond Médavy :
De gueules à neuf roses d’argent, posées trois, trois, deux et un.

Restons en contact !

Nous aimerions vous tenir au courant de nos dernières nouvelles et offres 😎

Nous ne spammons pas ! Consultez notre politique de confidentialité pour plus d’informations.

side-logo-1

Hendon

At vero eos et accusam et iusto odio
Instagram

At vero eos et accusamus et iusto odio digniss iducimus blan ditiis